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A life of cinema
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23 août 2005

Land of the dead

land_of_the_dead2 On le sait George A. Romero n’a plus à prouver grand-chose du côté du film de zombie. Il a ainsi marqué les années 60, 70 et 80 avec sa trilogie culte. Les années 90, quant à elles, ont faillis avoir une adaptation de Resident Evil, et vu la qualité du script (juste ici) on peut qu’être dégoûté par le choix (minable) de la société ayant les droits (d’autant que la société du JV se disait très emballé par le script de Romero). La première décennie du nouveau millénaire verra donc (a vue serait plus juste) Land of the dead, dernier opus de sa tétralogie des morts vivants.
Dès les premières images, on sait que le film n’a rien à voir avec ce qui se fait à l’heure actuelle en matière de films de zombies (il faut dire qu’à part le sympathique L’armée des morts on n’a pas eu grand-chose de comestible à se mettre sous la dent). Ici on revient à l’époque où le sang ça éclaboussait vraiment, où les zombies arrivaient et déchiquetaient tout ce qu’ils trouvaient, et où les cinéastes n’avaient jamais peur de rajouter des effets gore. Car malgrès sa faible interdiction (-12) Land of the dead est bien plus gore que L’armée des morts par exemple. Dans ce dernier les effets gore se limitaient à des impacts de balles, des pieux dans les têtes ou des têtes (oui encore) explosées à gros coups de fusil à pompe. Ici les zombies ils ont la dalle et ils vont pas se gêner, allant même jusqu’à se bouffer eux-même. Quand ils mordent, ils mordent. Doigts, nombrils, tout y passe et on en redemande.
Mais que serait un film de zombies si aucune dénonciation ne se trouvait sous cette épaisse couche de gore ? Ainsi le film dénonce deux choses : tout d’abord le terrorisme. Les zombies étant les méchants terroristes présents partout et les gentils étant les gars se retranchant dans des villes-dictature. Et c’est là qu’intervient la seconde dénonciation. Car dans ces fameuses villes (dans celle que l’on voit en tout cas) c’est toute une dénonciation sociale qui arrive. Ainsi la grande majorité des gens pauvres est gouvernée et manipulée par une poignée de richards habitant évidemment dans une tour surprotégée. On crois d’ailleurs rêver (mais en fait non) quand on entre dans cette fameuse tour ! Les gens vivant comme s’il n’y avait pas de zombies sur Terre !
Du côté du casting, mis à part Dennis Hopper qui n’est qu’une caricature de cliché, on a tout du bon. Les acteurs ont de belles gueules et sont bien dans leurs rôles. Ils sont pour la plupart peu ou pas connu, et c’est là que l’on sent un peu plus le côté série B. Car Land of the dead n’est rien d’autre qu’une « simple » série B, pas comme les autres certes, mais ça reste du B. A ce propos, qui dis série B dis petit budget, ici 15M$ et au vu du résultat à l’écran on reste bouche bée (tiens un jeu de mot), surtout quand on commence à comparer. Quand on sait par exemple que L’effet papillon a coûté 13M$ et que tout le monde a dis que les réal’ avaient gérés leur petit budget comme des chefs, que dire pour Land of the dead ? Lui qui possède énormément de scènes avec des figurants (en costume et maquillé généralement), des tas de décors, des explosions, des litres de sang, un véhicule transformé et aussi la ville, la ville vue dans sa globalité ne laisse à aucun moment transparaître son petit budget.
Dernier point : on ne s’ennuie pas pendant le film, ce qui est malheureusement bien rare de nos jours où les réalisateurs semblent se foutre de faire des films de 2h20 tant qu’ils développent bien leurs sujets. Ici le film dure 1h30 c’est parfait, il n’en demandait pas plus.

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Commentaires
R
je partage pas ton enthousisme.<br /> J'ai vu Shaun of the dead avant et ça joue peut être.<br /> Toujours est il que Land of the dead m'a endormi et perso, dénonciation dans un film de zombie...ouais bof.
J
quand on pense que les daltons on coûté presque 30M€ <br /> on se demande si il y a pas un problème...
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