L.A. Confidential
Synopsis : Au début des années 50, Los Angeles cache derrière son image
de rêve un monde trouble où règnent le crime organisé, la violence
policière, la corruption et les trafics en tout genre. Trois flics vont
s’associer pour résoudre une enquête…tintintintin (hadockhadock ah non
marche pas non plus).
L.A. Confidential est un vrai polar pur et dur prenant place à L.A.,
personnalités bien trempées, manichéisme réduit, qui est coupable ? Qui
est innocent ? Qui manipule qui ? Bref un joyeux bordel qui nécessitera
une vision des plus attentives pour résoudre le puzzle. L.A.
Confidential multiplie les personnages, intrigues et sous intrigues
sans pour autant allez jusqu’à la saturation totale. Car c’est bien
simple : on ne s’ennuie absolument jamais dans ce film. Généralement la
multiplication de protagonistes fait que l’on ne s’intéresse qu’à
quelques un d’entre eux (voire à un seul) et que l’on s’impatiente
ferme quand on est avec un personnage que l’on n’aime pas. Ici non,
jamais, on a beau avoir moult perso, ils sont tellement bien écris
qu’on en redemande toujours plus (ce qui n’empêchera personne d’avoir
sa petite préférence).
On a ici ce que l’on appelle le polar pur et dur, où chaque évènement
(y compris la plus petite parole) a un rapport direct ou indirect avec
l’histoire.
Côté casting on atteint la perfection, et voir Russel Crowe en
flic-brute est des plus jouissifs (ça vaut aussi pour Danny Devito en
patron d’un journal à scandale, Kevin Spacey en conseiller sur une
série policière et Guy Pearce en filsd’unhérosquiveutimitersonpère).
Tout sent bon les anciennes années de la musique à la première scène,
on est dans le bain et quand on rechigne à en partir (pas le choix de
toute façon).
Le polar retrouve ses lettres de noblesse dans un film tout simplement
épatant.