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A life of cinema
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26 août 2005

L.A. Confidential

l_a_confidential
Synopsis : Au début des années 50, Los Angeles cache derrière son image de rêve un monde trouble où règnent le crime organisé, la violence policière, la corruption et les trafics en tout genre. Trois flics vont s’associer pour résoudre une enquête…tintintintin (hadockhadock ah non marche pas non plus).

L.A. Confidential est un vrai polar pur et dur prenant place à L.A., personnalités bien trempées, manichéisme réduit, qui est coupable ? Qui est innocent ? Qui manipule qui ? Bref un joyeux bordel qui nécessitera une vision des plus attentives pour résoudre le puzzle. L.A. Confidential multiplie les personnages, intrigues et sous intrigues sans pour autant allez jusqu’à la saturation totale. Car c’est bien simple : on ne s’ennuie absolument jamais dans ce film. Généralement la multiplication de protagonistes fait que l’on ne s’intéresse qu’à quelques un d’entre eux (voire à un seul) et que l’on s’impatiente ferme quand on est avec un personnage que l’on n’aime pas. Ici non, jamais, on a beau avoir moult perso, ils sont tellement bien écris qu’on en redemande toujours plus (ce qui n’empêchera personne d’avoir sa petite préférence).
On a ici ce que l’on appelle le polar pur et dur, où chaque évènement (y compris la plus petite parole) a un rapport direct ou indirect avec l’histoire. Côté casting on atteint la perfection, et voir Russel Crowe en flic-brute est des plus jouissifs (ça vaut aussi pour Danny Devito en patron d’un journal à scandale, Kevin Spacey en conseiller sur une série policière et Guy Pearce en filsd’unhérosquiveutimitersonpère). Tout sent bon les anciennes années de la musique à la première scène, on est dans le bain et quand on rechigne à en partir (pas le choix de toute façon). Le polar retrouve ses lettres de noblesse dans un film tout simplement épatant.

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