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A life of cinema
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1 novembre 2005

Red eye - sous haute pression

red_eye


















Alors, qu'en est-il du nouveau Wes Craven ? Après ses boires et déboires qui ne l'ont pas fait marcher très droit, ses combats avec ses producteurs, reste-t-il un réalisateur doué en Wes Craven ? Oui. Enfin si on prend en compte tous les problèmes qu'il a eu récemment. Red Eye est donc l'oeuvre d'un artiste fatigué, sortant d'un enfer, et appararaît comme une petite cure pour son créateur. Wes Craven n'a pas pris beaucoup de risques dans ce film. Aucune critique ne se cache sous ce film, et même s'il peut se rajouter à la de plus en plus longue liste des films post-11/09 (avion, terroristes, grande tour, missile) il reste relativement sage. L'idée du film était sympathique. Faire d'abord croire à une romance avant de basculer dans le thriller psychologique. Malheureusement l'idée a totalement été sacrifiée sur le plan marketing, un peu à la manière de The island. Et ô surprise ! C'est aussi Dreamworks qui se trouve derrière. Décidément ils se font un devoir de réduire le potentiel de leurs films ceux-là. Comme je le disais avant Wes Craven ne prend pas beaucoup de risques et nous offre une réalisation sobre mais très efficace. Passons sur les quelques incohérences qui passent pourtant pas mal à l'écran, et on arrive avec un bon petit thriller sans grande prétention qui nous aura sagement divertis. Seul le dénouement pêche un peu, et la toute dernière scène beaucoup trop convenue et politiquement correcte n'a rien à faire ici. Reste à espérer que Wes Craven reprenne un peu du poil de la bête, pour l'heure il ne fait que nous offrir un honnète divertissement.

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