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A life of cinema
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15 janvier 2006

Critique à la va-vite

The Hi-lo country de Stephan Frears - USA
Je suis habituellement peu fan de ce genre de western se passant à une époque "moderne" (avec des voitures et des routes goudronnées quoi), surtout quand il ne s'agit "que" d'histoires d'amitiés. Pourtant là je suis totalement rentré dans le bain. On peut repprocher au film certaines lenteurs ou des facilités esthétiques (lever et coucher de soleil notamment) un peu gênantes, mais l'important est que l'on croit à ces personnages. Car oui on y croit, on ne doute jamais une seule seconde que ce sont les vrais acteurs qui montent ces chevaux, font du rodéo (très impressionantes scène) et conduisent des centaines de bêtes. Et la musique est très jolie, voilà.

Embryo
Série B plus que sympathique, Embryo est aussi une très intéressante réflexion sur les droits des êtres faits par les hommes. Certes on n'a jamais vraiment la frousse dans ce film dont le niveau de tension reste au plus bas, mais quelle importance.

Self-control
Rien de tel qu'une petite comédie pour se détendre. Self-control est le genre de film qui peut se révêler très sympathique s'il est réussie. Et s'il est réussie, au diable le fait qu'il utilise douze clichés à la seconde. Mais Self-control n'est PAS réussie. Certes le sujet est très intéressant - le contrôle de soi - mais ne va jamais très loin dans la réflexion et se contente de nous servir une suite de situations ultra-exagérées qui font que finalement on n'y croit plus. Reste quelque moments de bravoures tout de même, malheureusement non assumés (car expliqué bien trop rationnellement par la suite, enlevant ainsi tout le côté burlesque de la chose). Bref, pas terrible terrible.

Dark water de Hideo Nakata
Le genre de film que l'on attend de voir et qu'on ne peut jamais car comme un con on a loupé sa sortie ciné. Et puis on le voit...et puis c'est bien. Fondamentalement, le film est bien plus intéressant que Ring du même réalisateur, mais formellement, il fiche bien moins la frousse (le niveau de frousse reste néanmoins très élevé). Réalisation parfaite, acteurs parfait, scénario efficace, bande-son soignée, on est face à un film des plus soignés. Malheureusement l'épilogue vient un peu tout gâcher, car bien qu'il n'y ait jamais vraiment d'explications, le reste du film se suffisait à lui-même, et cette dernière partie lourde et lente ne sert tout simplement à rien, si ce n'est provoquer un dernier élan horrifique. Malheureusement, cette fin qui en fait nous "rassure" quant au devenir de la situation empêche alors tous les effets post-visionnages (que de nuits blanches à craindre la présence de Sadako près de mon lit, que de frissons à arrêter la télé quand il y a de la neige dessus). Un très bon film quand même.

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Commentaires
R
la fin de dark water peut certes dérouter le spectateur lambda mais j'attendais plus de toi!<br /> cette pirouette du réalisateur est une innovation sans précédent (pléonasme, c'est vrai...): il entame dans le dernier quart du film un virage mélo alors que le film avait commencer comme un Ringu-like, ce qui confirme que ce genre est maitrisé par Nakata-san et lui seul pouvait ce permettre une telle audace.
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