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A life of cinema
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2 novembre 2006

En vrac

feastFeast de John Gulager - USA/2005
Marchant sur les traces de Une nuit en enfer (même principe, même ambitions, le tout remis au goût du jour), Feast s'impose sans problème comme l'une des séries B les plus jouissives du moment. Tout est fait ici pour le fun et pour le rythme, de la façon de présenter les personnages jusqu'à la toute toute fin, c'est du bon et c'est du gore. Visuellement sympathique, le film navigue entre la comédie et l'horreur, et en cela s'avère le parfait petit film du samedi soir. Bref, à voir.




Crank
de Mark Neveldine et Brian Tayler - USA/2006
crank

Synopsis (une fois n'est pas coutume parce-qu'il vaut le coup d'oeil) :
Un tueur se voit inoculé un virus qui le tuera à moins qu'il ne maintienne son taux d'adrénaline élevé. Pour ce faire il fera n'importe quoi, même les plus grotesques.

J'attendais beaucoup ou en tout cas pas mal de ce film, prototype même du film au pitch barré et assumant sa connerie à 200%. Eh bien au final, même si le film a pour lui beaucoup de qualités, je ne peux m'empêcher d'être déçus. Déçus parce-que le film s'avère bien moins pêchus et rythmé que son pitch le laissait présager et qu'au final il est (trop) classique (enfin ça reste "à part" mais c'est plus classique que ce que j'en attendais). Néanmoins on s'amuse bien (enfin JE me suis bien amusé) et les séquences folles (parce-que malgré ma déception j'ai quand même bien aimé le film) s'enchaînent devant nos yeux ébahis. Bon, j'en fais un peu trop mais ça vaut quand même le coup d'oeil. Pour vous donner une idée du film j'ai eu l'impression de regarder un gros film amateur (le choix de la bande-son y est pour beaucoup) avec de gros moyens (ce qui n'est pas péjoratifs, c'est juste pour le style). Enfin bref, Crank c'est quand même sympa, et après tout c'est tout ce qu'on lui demande.

Le Mans de Lee H. Katzin - USA/1971bscap0004
Le Mans c'est un peu le film de course ultime, ultime dans le sens qu'il se focalise avant tout sur la course et la mentalité du pilote (Steve Mc Queen impec'), sans rajouter de petite histoire inutile autour (bon on a bien une romance mais elle se fait discrète et s'intègre parfaitement au récit et surtout à la course). Ce qui étonne dans ce film c'est qu'il navigue entre deux styles un peu extrêmes, d'un côté un style totalement réaliste, sans fioriture (les dialogues dans ce film sont, sans être rare, très minoritaires dans la narration) et de l'autre une stylisation extrême (ralentis à gogo, montage poussé, bande-son ultra-travaillée), les deux se mariant parfaitement pour au final nous placer réellement au coeur de la course. Les séquences fortes se multiplient (rah ce départ, quelle tension !) et le film n'a pas pris une ride (enfin sauf dans sa musique mais étant absente lors des courses ça pose aucun problème), surtout dans ses scènes de crash d'une violence et d'une intensité rare (on apprend au générique le "sacrifice" du pilote David Piper, après vérification il s'avère qu'il a perdu une jambe lors d'une cascade). La reconstitution des 24h est magistrale et on ne doute jamais de la véracité de la course (un peu comme dans Michel Vaillant en fait qui lui a emprunté beaucoup d'ailleurs). Enfin bref, la référence du genre.

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