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A life of cinema
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29 septembre 2005

Les amours d'une blonde

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Synopsis : version 1) dans une ville ouvrière de la Tchécoslovaquie, la population est majoritairement composée de femme. Pour assouvir leurs besoins, l'état fait implanter une base militaire près de la ville..
version 2) les aventures amoureuses d'une blonde que l'on suit pendant une aventure nous faisant supposer les autres.

 

A l’origine, un relâchement du gouvernement communiste, plus (plussssssss) de liberté pour les cinéastes Tchétchènes, et une volonté de dépeindre avec « justesse » les relations amoureuses de cette pauvre jeunesse. Partant sur le principe de la comédie romantique, « Les amours d’une blonde » commence par un plan (fixe) sur une femme jouant de la guitare tout en chantant quelque chose de connue (et dont ma mémoire ne se souvient plus du tout). Puis arrive la scène-clé du film, à savoir la « blonde » discutant de son petit ami avec une copine dans leur chambre (chambre rappelant fortement une chambre d’internat pour étudiantes alors que toutes les femmes sont majeures et travaillent...), scène pas particulièrement importante (ne méritant peut-être pas son appellation de « scène-clé » donc), trouvant son reflet à la fin du film (tout ce qu’il y a entre ne sert donc que de miroir révélateur, jolie métaphore non ?). Si la première scène nous faisait penser à une simple discussion innocente de jeunes filles naïves et pas particulièrement intelligentes (il faut dire qu’elles sont blondes aussi, ah oui c’était facile, au moins autant que le « si seulement je l’avais pas vu » pour « si seulement » ou le « je t’ai cassé » des critiques pour « Brice de nice », mais c’est un privilège, faut pas s’en priver), cette situation se retourne alors à la fin. De naïve au début, elle devient douce-amère à la fin. Tiens voilà un adjectif qui pourrait qualifier le film d’ailleurs, une comédie douce-amère, ça lui va bien, non ? Eh oui, parce-que d’abord c’est doux (dans le mauvais sens du terme, long, lent, lourd, mou) et ensuite parce-que c’est amère (c’est pas acide quoi, ni salé ni sucré en fait, pas d’épices non plus, même pas de poivres.  Dingue comme le vocabulaire gustatif et culinaire prend du sens pour parler d’un film).

Puis il faut parler de la « blonde » donc. Actrice au demeurant pas spécialement jolie (faut dire qu’elle tire la gueule pendant tout le film, ça la rend pas particulièrement charmante) mais relativement douée. Enfin on se dit jamais « ouah qu’est-ce qu’elle joue mal ! » quoi. D’ailleurs petit détail amusant, sa façon de parler très mouillée, associés à la langue tchétchène (c’est du russe ?) tout en tchkolifarechucha sont en parfaite adéquation avec les crépitements (du coin du feu ?) de la bande sonore. Comme quoi un master irréprochable et une bande son nickel chrome ne sont pas forcément au service du film (on se rappelle que la qualité de l’image quasi parfaite des DVD des « back to the future » qui révélait instantanément tous les trucages jusqu’alors invisibles, c’est ballot) même si y a des limites (cf l’édition immonde et insultante de « Assaut » de Big John (aka John Carpenter)). Hum, je m’égare, excusez-moi. Il y aurait sans doute encore beaucoup de choses à dire, mais je vais m’arrêter là. Donc pour résumer : des acteurs bon mais sans plus, une histoire classique, une réalisation quelconque (tiens j’avais pas évoqué la réalisation du film, ben voilà c’est fait) et sans saveur, un rythme extrêmement lourd, y a pas à dire le bilan final est globalement négatif, même si quand même, on a passé un (relatif) bon moment. On est loin des chef-d’œuvres que sont « Vol au dessus d’un nid de coucou », « Ragtime » ou encore « Amadeus ». Sitôt vu, sitôt oublié.

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