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A life of cinema
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28 octobre 2006

Divers

Doom de Andrzej Bartkowiak - USA/2005doom
Doom le jeu vidéo c'est de l'Histoire (avec un grand H), Doom le film c'est le petit truc insignifiant qu'on loue quand on n'a rien d'autre à foutre dans un moment de faiblesse. Pour résumer : c'est long, lent, chiant, mal filmé, mal joué, mal foutu et pas respectueux. Je me lancerais bien dans une petite analyse avec les moments bons/moments nuls et la photo (oui ça a à voir !) mais là j'ai la flemme. Rien à sauver donc..ah si ! Son (faux) plan-séquence qui procure une certaine jouissance, qui est bien foutu, bien rythmé, bien filmé, bien jou...ah non pardon, bref : réussit. Mais vraiment c'est le seul moment bien.

INFAFF2Infernal affairs II de Andrew Lau et Siu Fai Mak - HK/2003
Passé le doute de voir une suite potable, Infernal affairs II parvient à s'imposer sans problèmes et peut se placer sans hontes aux côtés de son illustre aîné (Infernal affairs I pour ceux qui suivent pas). La grande force du film est de faire la même chose mais en différent. Ainsi le commissaire et le chef de gang du premier deviennent ici les deux personnages principaux et c'est tant mieux. Si le film fonctionne c'est aussi beaucoup parce-qu'on sait ce qui va se passer après et qu'on est fasciné par la manière dont tout a commencé. Et si les deux acteurs mono-expressifs jouant Tony Leung et Andy Lau jeunes parviennent à s'imposer, c'est essentiellement parce-que les deux grands que je viens de citer leurs ont bien préparés les personnages et les ont imposés à l'écran, du coup ils pourraient se mettre en tutu et danser sur la table qu'on y croirait encore. Fort.

Casshern de Kazuaki Kiriya - Japon/2005 casshern
Super pour les un, infâme pour les autres, finalement j'ai pas si mal aimé que ça même si le film est incroyablement maladroit. D'abord la photo. Je veux bien que des flous et des blancs brûlés ça aide à camoufler les CGI un peu ratés mais trop c'est trop, surtout quand c'est pour montrer les méchants (là ça devient complètement con). Et puis ensuite le propos. C'est bien beau de vouloir faire un film sur "oui il faut vivre tous ensemble gna gna gna on se gênera tous gna gna gna", mais le faire d'une façon aussi lourd c'est moyen (à croire qu'ils prennent les spectateurs pour les autistes). A part ça les scènes d'actions sont bien foutus et ça se laisse regarder. Suivant !

onenightinmongkok_posterUne nuit à Mongkok (One nite in Mongkok) de DerekYee - HK/2004
Lorsque Dionnet compare dans son introduction Une nuit à Mongkok au cercle rouge de Melville il n'a pas tout à fait tord. Les deux partagent une certaine idée de la fatalité et une certaine amertume de la façon dont les règles finissent par achever certaines situations. Généralement dans ce genre de film ça commence à couiller à la fin, ici que nenni, elle est l'une des plus émouvantes et réussie que j'ai pu voir récemment.
Ah ! Et Daniel Wu est super.




SPL de Wilson Yip - HK/2005spl
SPL est un film fait pour l'action mais n'est pas un film d'action. On en retient l'action mais il ne faut pas le voir pour l'action. Bref, SPL est un film un peu bâtard sur les bords. Bâtard parce-que même s'il le fait avec brio, il navigue toujours entre plusieurs genre. Entre le mélodrame, la comédie, le policier ou l'action pure, ça change tout le temps. Résultat ? Eh ben on peut pas le voir comme un film d'action, ou comme rien du tout d'ailleurs ! On est juste obligé de le regarder comme SPL. Les scènes d'actions sont bien foutus, la mise en scène énergique et efficace sait rester simple et efficace. Par contre un truc gênant, c'est qu'on a toujours l'impression que les comédiens prennent la pause, ce qui fait parfois tomber le film dans un ridicule malvenu, mais bon, on va pas se plaindre hein...

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