Moulin Rouge
Moulin Rouge est avant tout un hymne à l'amour.
Mené tambour battant par un Baz Luhrmann visiblement très excité (et très en forme) et porté par des comédiens magnifiques (Ewan Mc Gregor et Nicole Kidman oblige), Moulin Rouge est
un film magnifique, beau, prenant, "trippant" comme diraient certains,
mais je ne le dirais pas. Ah zut ! trop tard ! Tant pis je le laisse.
On commence, une fois n'est pas coutume, par la fin, triste, couleurs désaturés, gens faisant la grise mine, et Ewan Mc Gregor bien
barbu, avant de revenir au début, tranchant par son euphorisme, sa
joyeuseté et son loufoque. Et c'est là que le grand talent de Baz Luhrmann intervient. On se souvient tous du début frénétique de Romeo et Juliette, eh bien ici c'est pareil, mais en mieux. On va de situations loufoques en situations improbables. Baz Luhrmann nous
met dans le bain dès le début, nous offre trois scènes plus
qu'euphorique (répétition, le bal, l'éléphant) avant de calmer le jeu
et de dévellopper l'histoire d'amour avec tout le calme et la réflexion
imposée.
On pourra parler des costumes, sublimes, des décors,
magnifiques, de ses scènes toutes plus prenantes les une que les
autres, de la réalisation si particulière, du montage frénétique ou
encore du mélange étrangement digeste de la musique (David Bowie, Nirvana, Elton John, Madonna,...) mais ça ne serait que futilité. Moulin Rouge nous entraîne dans un monde rêveur, magnifique, poétique, où l'amour est roi, que rêver de mieux ?